Dans la paisible contrée d'Amakna, vivait un iop, nommé Katur.
Celui-ci rêvait de devenir puissant. Il chercha donc plusieurs moyens pour y parvenir. En se baladant par ci par là, il rencontra trois personnages : Un lion, dressé devant un étrange temple, un boulanger et un prêtre dans une église.
Le premier lui dit que le pouvoir venait de la colère et de l'entraînement.
Le second lui dit que l'or, c'est le pouvoir.
Le dernier, lui, dit que la force était un combat contre soi-même.
Suivant les conseils du lion, il alla donc s'entraîner sur des monstres étranges, en forme de squelettes.
Après un long moment, pendant un combat, il perçut une ombre. S'arrêtant de briser des os, le iop découvrit un roublard. Malheureusement, non pas pour lui, mais pour le roublard, il n'en savait rien.
Lorsque le roublard essaya de lui piquer sa maigre bourse, le iop s'énerva et envoya valser le roublard comme un tofu.
Le roublard, plus surpris que sonné, lui dit :
- Tu es très fort, je connais des gens qui ont besoin de toi.
Le iop répondit :
- Je cherche la force, est-ce que ces personnes m'aideront à l'obtenir ?
Le roublard siffla :
- Bien sûr, plus tu les serviras, plus tu deviendras fort.
Le roublard indiqua sur sa carte une cité lointaine, bâtie il y a fort longtemps, disait-on, par Djaul lui-même. Katur s'y rendit, après de nombreuses péripéthies. Arrivé à l'endroit indiqué, il rencontra un homme au regard malfaisant, dont la méchanceté luisait par tous les pores de la peau.
- Tiens tiens, dit Oto Mustamm, car c'était lui. Une nouvelle recrue ?
- Je cherche la force, répondit le iop.
Oto Mustam éclata d'un grand rire, et envoya le iop faire ses basses besognes. Katur devint plus fort, certes, mais pas assez à son goût. Il le remarqua notamment lors d'un combat, où l'adversaire l'emporta haut la main, grâce à des alliés.
Katur se souvint alors des 3 personnages qu'il avait rencontré au début.
"Continuons sur la cette lancée, pensa-t-il", et, il découvrit le proverbe : "Le nombre fait la force". Il décida donc d'avoir des compagnons. Notre iop intégra donc une guilde, et fit plusieurs donjons en quête d'invocations.
A l'aide de nombreuses personnes, Katur continua sur son chemin, puis croisa, par hasard, un iop, tout comme lui. Ce iop était fort agile, et avait la faculté de lancer des éclairs. Peu importe le nombre d'adversaires, il les abattait tous en en même temps.
Katur se dit alors : "Je veux devenir comme lui", et augmenta son agilité, en dépit de la force.
Après avoir fait ses exercices quotidiens, un matin, il découvrit avec horreur que les talismans qui conféraient la puissance à un iop agile étaient à un prix exhorbitant. Katur décida de trouver un travail, et passa maître en paysan et boulanger. Il gagnait de l'argent, et les paroles du boulanger qu'il avait croisé lui revinrent en tête : "L'argent, c'est le pouvoir !".
Trouvant que son camp ne comportait pas beaucoup de membres, et, selon sa propre opinion : "Le nombre fait la force !", Katur décida d'intégrer le camp adverse, le camp le plus fort. Il devint ange, et était en paix avec lui-même : "Pour être fort, il faut savoir se combattre soi-même", lui avait dit le prêtre.
"En paix avec soi-même ?", se demanda Katur.
Il réfléchit tellement et tellement qu'il finit par devenir si intelligent, que l'agilité et la force ne comptaient plus pour lui.
Après cela, Katur suffisamment puissant, décida de s'entraîner, pour acquérir plus de puissance. Il lui fallait un moyen de gagner de l'argent, tout en gagnant de l'expérience lors des combats. De plus, il fallait qu'il soit neutre, puisque adhérer l'un des deux camps, gentil ou méchant, le rendait plus faible. Il découvrit alors l'existence d'un troisième camp, pas du tout comme les autres, le camp des mercenaires.
"Intéressant...", pensa Katur.
